On retrouve les activités de Marcel Tiphane dans le domaine de la géologie à partir de 1945 dans les annales de l’ACFAS – Association Canadienne Française pour l’Avancement des Sciences. La première mention de son employeur, la Faculté des Sciences de l’université de Montréal est en 1950. Voici les liens vers les documents à la bibliothèque (banqc):
Congrès 1959 – « Département de Géologie » mentionné, avec un abstrait qui nous relie à notre été passé en Floride (université de Talahassee)
Sédimentation marine aux cayes de Floride,
— Marcel TIPHANE, Département de Géologie, Université de Montréal,
De part et d’autre des cayes de la Floride, les conditions
le sédimentation sont totalement différentes. En comparant
les principaux facteurs tels la salinité, la température, la
turbulence, la marée, les vagues, la faune et la flore de cha-
que côté de l’arête, on pourra déduire que la sédimentation
doit aussi être distincte et suggérer des déductions sur l’ori-
gine de certains sédiments plus anciens.
Etude préliminaire du fonds de la Baie des Chaleurs. —
Marcel TIPHANE, Département de Géologie, Université de Montréal.
Une carte bathymétrique de la Baie des Chaleurs a pu être
tracée à l’aide d’une série de coupes transversales faites avec une
sondeuse (depth recorder) du type Bendix attachée au bateau de re-
cherches de la Station de Biologie marine de Grande-Rivière. Cette
carte démontre que le fonds de la baie est conséquent de la topogra-
phie littorale. En aval de la baie, les endroits les moins profonds,
v.g. le banc de Miscou, n’accusent pas de sédimentation actuelle, le
fonds est de roc solide; dans la baie, on retrouve des graviers, des
sables, des silts et des boues.
Hydrographie et sédimentation dans le Saguenay. —
Marcel TIPHANE, Département de Géologie, Faculté des Sciences, Université de Montréal.
Le Saguenay peut être divisé longitudinalement en deux secteurs:
un bassin inférieur qui va du seuil au niveau de l’estuaire du St-Laurent
jusqu’à Sacré-Coeur, et un bassin supérieur qui remonte jusqu’à St- Ful-
gence. Les mesures de température et de salinité des eaux de cette ri-
vière démontrent une circulation assez intense jusqu’au fond dans le bas-
sin inférieur; des mesures préliminaires de courant indiquent une circu-
lation particulière dans ce premier bassin. A cause de cette circulation,
on n’y trouve ni sable ni vase. Par contre, on a recueilli des vases très
fines dans le bassin supérieur, Ce qui semble démontrer la tranquillité
des eaux de ce secteur.
Marcel Tiphane 
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